FAQ
Une question à propos de la graphothérapie ou la graphologie ?
On vous répond ici
Quelles sont les différences entre un(e) ergothérapeute, un(e) psychomotricien(ne) et un(e) graphothérapeute ?
Le plus important est la confiance que vous avez dans le professionnel.
Ces trois professions se complètent.
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L'ergothérapeute c'est le spécialiste des Occupations, c'est à dire des Activités Humaines au sens large (Occupational therapist en anglais). L'ergothérapie s'intéresse donc à 3 grands domaines : la Personne, ses Occupations et son Environnement. Le but de l'ergothérapie est que, pour être en bonne santé physique et mentale, la personne doit pouvoir réaliser les activités qui ont du sens pour elle.
Car chaque individu a un profil d'occupation different, l'accompagnement va se faire sur des axes d'interventions précis et ciblés sur une ou plusieurs occupations. On part de ce qui est décrit comme difficile chez la personne. Donc dès qu'une personne présente une difficulté dans la réalisation d'une activité, l'ergothérapeute peut intervenir : de la naissance au grand âge (naissance, nourisson, petite enfant, primaire, collège, lycée, adulte, personnes âgées).
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Le psychomotricien va évaluer le patient dans ses dimensions motrices, cognitives, sensorielles et affectives, pour dresser un profil psychomoteur de celui ci et tendre à un équilibre fonctionnel. Les patients sont adressés par les orthos, pédiatres, neuropediatres, kinés et instits.
Comme en ergo ou en graphothérapie, la prise en charge est d'une durée variable, d'une dizaine de séance à plusieurs années.
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Quant à la graphothérapie, c'est la rééducation du geste graphique. Grâce à un bilan graphique et à des tests définissant le profil d'apprentissage de l'enfant, la graphothérapeute établit le diagnostique de dysgraphie si besoin, et dans tous les cas, trouve l'origine du problème graphique chez l'enfant afin de pouvoir lui proposer une aide adaptée à son profil et ses besoins. Les enseignants sont les premiers prescripteurs d'une graphothérapie.
Qu'est-ce que la DYSGRAPHIE ?
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein - écriture). L'écriture manuscrite est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
Quelles sont la causes de la DYSGRAPHIE ?
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Une mauvaise tenue du crayon.
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Des difficultés motrices générales (mauvaise perception du schéma corporel), des problèmes de latéralité ou une mauvaise posture.
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Des difficultés visuelles ou oculomotrices.
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Un handicap cognitif ou/et moteur.
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La crampe de l'écrivain ;
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Des pathologies telles que la maladie de Dupuytren ou de Parkinson ;
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Une immaturité psychologique (manque de confiance en soi, problèmes familiaux, etc.) avec la mise en place d'un cercle vicieux qui ralentit voire empêche l'apprentissage de l'écriture ;
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Une dyslexie qui s'associe généralement à une dysorthographie (notamment si l'enfant cherche à accélérer le rythme de son écriture) ;
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Un traumatisme.
Il y a 5 groupes de dysgraphiques:
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les raides
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les mous
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les impulsifs
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les maladroits
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les lents et précis.
Pourquoi la graphothérapie n'est pas remboursée par la Sécurité Sociale ?
La formation en graphothérapie est une formation avant tout technique en écriture, psychologique et pédagogique. Cette formation et la certification ne dépendent pas de la fac de médecine. Un graphothérapeute ne relève pas des professions médicales, même s'il soigne le geste graphique.
Cela explique que la CPAM ou CMU ne remboursent pas les séances.Et ce, comme beaucoup d'autres professions rééducatives.
En revanche, dans le cadre d'un suivi MDPH, les allocations versées peuvent tenir compte d'un besoin en graphothérapie et vous serviront ainsi à régler les séances.
Certaines rares mutuelles peuvent y consacrer un forfait (comme pour l'ostéopathie).
POUR VOUS ADULTES
Je suis adulte et j'écris de plus en plus mal. Peut-on encore faire quelque chose ou est-ce trop tard ?
De plus en plus d'adultes viennent consulter car écrivant de moins en moins, ils éprouvent de multiples difficultés et douleurs dès qu'ils doivent reprendre la plume. Et ce pour des raisons diverses: concours, reconversion professionnelle, reprise des études, mais aussi parfois un complexe avec la forme de leur écriture qu'il n'avait pas réglé.
Bien sûr, il est toujours possible de soigner le geste. C'est ce que j'appelle de la kiné de l'écriture et vous allez vite voir des bénéfices et améliorer vos capacités à écrire à la main. Quand il n'y a pas de pathologies neurologiques (Parkinson, Alzheimer,...), en général, 5 séances suffisent.
D'autres disciplines ou métiers qui viennent compléter la graphothérapie:
Souvent, quand ce n'est pas déjà fait, je demande un bilan neuropsychologique pour faire passer le test de WISC V à l'enfant qui vient compléter le BHK et le test de vitesse graphique. Informations capitales pour pouvoir mettre en place des séances les plus adaptées possibles.
A Marseille, je recommande Anne-Laure PINSON: http://www.neuropsychologue-marseille.fr
La relaxation avec la méthode de Schultz du training autogène étant indispensable pour certains enfants. Pour eux, chaque séance de graphothérapie commence par de la relaxation, l'hypnose peut aussi permettre compléter le travail de la graphothérapeute, en levant des blocages et peurs enfouis.
Merci à Corinne Sarazin pour ses préscriptions et sa confiance. Elle a son cabinet à Marseille et en plus de l'hypnose, travaille avec la méthode RITMO issue de l'EMDR (mouvements oculaires): https://hypnose-corinne-sarazin.fr
Et j'ai eu la chance de collaborer aussi avec une orthopédagogue. Sa méthode permet de développer une meilleur organisation de travail, organisation mentale. Grâce à ses ateliers, elle aide les enfants à s'autonomiser. Le travail de Tatiana de Gorlof peut être aussi indispensable pour certains enfants dysgraphiques: https://www.brainy-club.fr